« Dans la famille Loranchet, je voudrais la fille. Et cette fille ce sera Diane.
A l’instar de l’un de ses aïeuls et de son frère, chevaucheurs des mers et découvreurs de terres réputées inhospitalières, Diane, née à Mulhouse, a très tôt décidé que la mer serait son refuge, sa manne céleste, son art de vivre, son ancre vitale… Il se dégage donc de cette jeune femme des fragrances douces, et fortes pourtant, délicates et iodées. Un peu comme si les laisses de mer qu’elle explore le matin, en quête d’un nouveau trésor, s’attachaient à ses pas et exhalaient subrepticement leurs éphémères senteurs dans son atelier.
Diane a trouvé ici, dans le golfe du Morbihan, cette mer généreuse qui lui apporte sérénité, générosité du regard et des mots, créativité, sens. Une mer généreuse qui lui livre également des trésors – des épaves diront certains – auxquels Diane offre une seconde existence en les parant superbement de l’halieutique compagnon qui semble leur faire cruellement défaut.
Cette autodidacte, dont l’humilité lui fait déclarer haut et fort qu’elle ne sait pas vraiment dessiner, peint poissons et crustacés comme elle les cuisine, c'est-à-dire avec générosité, précision, respect, amour, passion… Et chaque jour qu’elle passe dans son atelier ouvert sur le ciel, lui donne un œil nouveau, critique sur son travail d’hier, lui permet d’affiner son art et de nous livrer des œuvres figuratives de plus en plus fines, subtiles, dans lesquelles acrylique et bois, en une osmose parfaite, deviennent un prolongement de son profond amour pour la mer. »
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