La Galerie d'Art Histoire d'Océans

Francis L'Huillier, artiste peintre

Vosgien de naissance, breton d’adoption, cuisinier, aujourd’hui peintre, depuis toujours amoureux de la nature et des couleurs ! Fameux menu s’il en est !
 

Plutôt figuratif à ses débuts, comme si l’apprentissage de la peinture devait passer par la stricte copie des scènes qui se déroulent sous ses yeux, Francis évolue très vite vers un style synthétique et un univers dans lequel la couleur occupe une place prépondérante et sert de socle à son expression picturale.
 

Inspiré par Matisse, qui quand il met du vert ne veut pas dire herbe, Francis déploie, sur chacune de ses toiles, une palette surprenante de couleurs. Des formes mi-figuratives et mi-abstraites parées des plus improbables tons – ici un rose pour mer, là un bleu profond pour arbre, là encore un jaune orangé pour champ –, nous dévoilent des paysages de notre quotidien qui, pourtant, nous semblent presqu’inconnus !
 

Cette impression de voyager ailleurs ne tient pas qu’aux seules couleurs. Sa technique de peinture à l’huile, manipulée au couteau à empâtement, y participe activement, traçant sur la toile des aplats géométriques qui se succèdent, s’entrecroisent et s’harmonisent. Dépouillées des détails, habillées de formes simplifiées et souvent déformées – comme ces silhouettes dégingandées de bateaux –, parées des plus belles couleurs, ses toiles nous livrent une sublime synthèse de sa vision intime.
 

Et cette technique n’est pas la dernière clé de l’énigme. Il y a évidemment, et sans doute avant tout, Francis lui-même… toujours accompagné de son « petit génie » créatif qui, dans l’instant de la toute première découverte d’un paysage, semble changer subrepticement le décor et dicter aux doigts de l’artiste, dans un seul élan, des esquisses dans lesquelles formes et volumes se définissent, se simplifient, s’édulcorent…

Avec Francis, quel que soit le sujet de la toile, les paysages, les bateaux, les maisons, la nature… sont autant de danseurs qui se soumettent à une chorégraphie exacte, colorée et flamboyante.

Diane Loranchet, alias "Dilo"

« Dans la famille Loranchet, je voudrais la fille. Et cette fille ce sera Diane.

A l’instar de l’un de ses aïeuls et de son frère, chevaucheurs des mers et découvreurs de terres réputées inhospitalières, Diane, née à Mulhouse, a très tôt décidé que la mer serait son refuge, sa manne céleste, son art de vivre, son ancre vitale… Il se dégage donc de cette jeune femme des fragrances douces, et fortes pourtant, délicates et iodées. Un peu comme si les laisses de mer qu’elle explore le matin, en quête d’un nouveau trésor, s’attachaient à ses pas et exhalaient subrepticement leurs éphémères senteurs dans son atelier.

Diane a trouvé ici, dans le golfe du Morbihan, cette mer généreuse qui lui apporte sérénité, générosité du regard et des mots, créativité, sens. Une mer généreuse qui lui livre également des trésors – des épaves diront certains – auxquels Diane offre une seconde existence en les parant superbement de l’halieutique compagnon qui semble leur faire cruellement défaut.

Cette autodidacte, dont l’humilité lui fait déclarer haut et fort qu’elle ne sait pas vraiment dessiner, peint poissons et crustacés comme elle les cuisine, c'est-à-dire avec générosité, précision, respect, amour, passion… Et chaque jour qu’elle passe dans son atelier ouvert sur le ciel, lui donne un œil nouveau, critique sur son travail d’hier, lui permet d’affiner son art et de nous livrer des œuvres figuratives de plus en plus fines, subtiles, dans lesquelles acrylique et bois, en une osmose parfaite, deviennent un prolongement de son profond amour pour la mer. »

Frédéric Leglaive & ses coques

Marine Marchande, recherche pétrolière, chantier naval… un parcours maritime qui alimente indéniablement et continuellement la passion que Frédéric Leglaive

nourrit depuis sa plus tendre enfance pour les bateaux... Venu de Reims, un beau jour il adopte la Bretagne comme port d’attache et choisit de nourrir sa passion en créant des maquettes de bateaux.

L’atelier, tout proche de la belle Bréhat, doucement éclairé, sent bon le bois, précieux ou pas, fraîchement raboté, doucement palpé pour en sentir les veines. La sciure, abandonnée ici, dans un coin d’établi, nous inspire le travail de création qui finement se profile sous les doigts précis de Frédéric. 

Avec le temps, maquettes de frêles esquifs après maquettes de canots de pêche, son talent s’est affirmé et le porte de plus en plus vers des épures et des profilés de coques qui donnent la part belle, au bois tout simplement ou à une silhouette pure, presque simplifiée !

   

Patrick Nicol & ses tableaux singuliers

Patrick, le pérégrin, l’écumeur des côtes, revient de toutes ses excursions marines, en Presqu’île de Rhuys ou de par le monde, les paniers emplis de petits trésors ! Une fois dans son atelier, il les palpe, les juge, les brosse, les classe, les enferme précautionneusement dans des petites boites, pas si étroites que ça !

 

Surtout il les photographie d’un regard amoureux et les garde, là quelque part, en mémoire, en attente d’une voie créatrice future. On trouve donc ici, pêle-mêle dans l’imaginaire de cet ancien  professeur d’arts plastiques, membrures, bordés, matériaux de bassins ostréicoles, fragments de verre poli, coquillages, cordages, végétaux, bois flottés… auxquels il va offrir une seconde vie.

En assemblant ces pièces, témoins d’un parfois cruel abandon, Patrick crée et nous offre des tableaux singuliers, abstraits ou figuratifs, qui intriguent parfois, séduisent souvent et, toujours, nous content une nouvelle histoire !

      

Dominique Castagnet & ses Dioramas

Maquettiste naval depuis une trentaine d’années, Dominique Castagnet perpétue l’ancienne tradition des travaux de marins comme les germaines et les ex-voto et nous offre à découvrir des dioramas tout droit sortis de ses pérégrinations intérieures. 

 

Passionné par le patrimoine maritime, Dominique imagine et crée des mises en scène et nous entraîne dans des balades exceptionnellement iodées, ici sur le quai encombré de casiers, là sur une grève pour découvrir une coque doucement échouée, là encore dans une petite crique animée par un quotidien retour de pêche !  

 

Rapprochez-vous de la vitrine, fouillez le décor et découvrez avec quelle justesse les objets miniatures ont été façonnés et s’ordonnent pour écrire une belle histoire sans parole ! 

Catherine Le Jannou, artiste peintre

Éclectique, gaie, éclatante, spontanée… Quatre adjectifs qui qualifient Catherine– sans tout à fait la résumer – et qui s’imposent comme une évidence lorsque votre regard découvre ses toiles.

Cette pétillante bretonne, installée en Italie depuis de nombreuses années, puise au cœur de ses deux cultures latines pour nourrir son art.

Éclectique parce curieuse, Catherine, dans une parfaite maîtrise de l’huile, nous brosse tout aussi bellement scènes bretonnes, instants de vie, natures mortes et univers abstraits.

Gaie. Car elle invente des mariages chromatiques très personnels, intimes presque, joyeux le plus souvent, juste fusion des luminosités méditerranéennes et des timidités azuréennes bretonnes.

Éclatante, car la toile ordonne d’être regardée. La puissance des couleurs, l’exactitude et la finesse du trait, l’étrange clarté qui dévoilerait certain mystère. Le propos de l’artiste jaillit pour devenir langage, voix qui s’impose.

Spontanée enfin car généreuse, c’est par exemple cette scénette de plage, qui semble avoir été jetée ici par une après-midi pluvieuse. Le coup de pinceau est rapide, précis, la composition parfaite, les lumières rendues avec un réalisme troublant. Ce n’est d’ailleurs pas la scénette elle-même qui nous retient. Car une île – bien connue de l’artiste – vient d’apparaître, comme expulsée d’une nuée délétère…

La balade marine que Catherine nous propose cet été peut se voir comme une anthologie picturale, témoin des richesses multiples de son art.

Retrouvez quelques unes des toiles de Catherine dans sa galerie virtuelle et venez les apprécier à la galerie Histoire d'Océans, 58 rue Ernest Renan à Perros-Guirec.

Seenu, sculpteur

Né en Inde du Sud, Seenu est arrivé en France début 2005. Il est très vite conquis par la Bretagne, et plus particulièrement par la Côte de Granit Rose, car ici surgissent des silhouettes de granit dont la beauté le subjugue et qui ne sont pas sans lui rappeler les côtes et les chaos de sa région natale.

Après 8 années d’études, Seenu, rompu aux techniques de la sculpture indienne traditionnelle, expérimente, affine et exerce son savoir-faire dans les plus purs canons de cet art millénaire.

Aujourd’hui, loin de ses racines, riche des expériences passées, ce jeune papa, plongé dans un nouvel environnement humain et naturel, s’aventure doucement dans un cheminement artistique différent. Il réinvente des formes, des mouvements, des énergies, nourris, tout à la fois, de son passé et de son présent.

Sa sculpture, presque dépouillée, suggère plus qu’elle n’en impose. Puissante pourtant comme les coups de burin habiles qui l’ont façonnée, épurée, moderne, témoignant de la personnalité de l’artiste. Chacune de ses pièces donne à voir sa grande sensibilité, sa vision intime d’un monde qu’il rêve harmonieux, serein.

Remarqué pour la qualité de son travail au Symposium de Sculpture de Trégastel en 2006, puis à celui de Ploumanac’h en 2007, il participe à de nombreuses expositions en Bretagne et à Paris.

« La vie m’apprend toujours un peu plus, mes valeurs sont le respect, la discipline et la concentration. Je sculpte au gré de mes inspirations, j’aime apporter du plaisir aux gens par le fruit de mon travail ».

 

Retrouvez quelques unes de ses sculptures dans sa galerie virtuelle et venez les appréciez à la galerie Histoire d'Océans, 58 rue Ernest Renan à Perros-Guirec.

Yan Verrimst, peintre & graveur

La passion de l’art et la création artistique sont comme une seconde nature dans cette famille ! Elles semblent s’être inscrites dans les gênes, génération après génération. Et Yan ne saurait y faire exception, par bonheur ! Avait-il seulement d’autre choix que celui de suivre ce chemin superbement tracé par ses pairs ?

Suivant ce courant familial, Yan devient au fil du temps et des toiles, un peintre et un graveur talentueux, précis, profondément inspiré par la mer, ses paysages et ses lumières changeantes…

Au travers des mots livrés à demi-ton, au travers de son travail, Yan apparaît comme un poète romantique, ciselant sa gravure comme le poète le ferait d’un alexandrin, pour lui donner emphase, beauté, évidence, certitude. Ses coups de burin, doux et précis, sont autant de virgules qui organisent la lecture de ses œuvres réalistes.

Il nous propose, aujourd’hui, une vingtaine de gravures. Qu’elles représentent de sensibles paysages de Bréhat ou d’élégants représentants du bestiaire marin, ses gravures sur bois ou pointe sèche, témoignent de la qualité et de la finesse de son travail.

Découvrez-les dans sa galerie virtuelle et surtout venez les admirer et les apprécier à la galerie !

Catherine Le Meur, plasticienne

Passionnée par les formes, le graphisme et l’image, c’est tout naturellement vers la sculpture et l’art photographique qu’elle se tourne. Artiste plasticienne, Catherine, pendant un temps, manipule, soude, sculpte ferrailles, matériaux de récupération et bois flottés.

Parallèlement, photographe sans boitier, elle s’attaque à la pellicule. Des diapos 24x36 et de l’eau de javel dont l’application sur les petits carrés tout noirs fait naître des bleus profonds et improbables. Ce bleu, comme tombé du ciel, lui fait penser à la mer et aux poissons. Alors pourquoi ne pas y faire vivre quelques naïfs spécimens… pour une balade marine très insolite.

Viendra ensuite la pellicule 6x6 à partir de laquelle, dans une danse abstraite de noirs et de blancs, de collages & grattages, elle offre des photographies hors du temps, hors des conventions.

   

Aujourd’hui, elle nous convie à la suivre dans une promenade marine surprenante qui, aussi naïve qu’elle puisse apparaître, repose sur une composition graphique de grande qualité.

Découvrez-les dans son aquarium !

Jeff Soan

Passionné par les animaux et par le bois, Jeff Soan, dans ses sculptures articulées, veut traduire la nature essentielle des sujets qu'il représente. Parfois il simplifie, d'autres fois il s'attache au détail, le plus souvent il leur donne vie dans ce mouvement naturel et pourtant tellement artificiel de l'articulation.

Le grain, les veines, la forme, la couleur des bois de récupération qu'il façonne et choisit en fonction du sujet qu'il veut imaginer et créer, accorde encore plus de vivacité et de présence aux animaux qu'il nous offre.

Ce pourrait être un phoque croisé aux abords de l'île Rouzic...